Dans l’ensemble du Québec, à une échelle plus ou moins grande, on retrouve des gens d’origine acadienne. Ceux-ci ont été les précurseurs du développement de plusieurs paroisses. Des personnalités et leurs réalisations se dégagent dans chacune des régions et nous démontrent bien l’influence de cet apport ethnique dans le développement du Québec.
Voici une brève histoire des Acadiens au Québec
La Gaspésie
Îles-de-la-Madeleine
Bas St-Laurent et Québec
Mauricie / Bois-Francs
Lanaudière
Chaudière Appalaches
Montérégie
Côte-Nord
Montréal
Lac St-Jean
La présence acadienne au Québec est un fait peu connu, pourtant un million de personnes y seraient de descendance acadienne, d'après un sondage effectué par le Groupe Léger et Léger en 1988. En effet, des milliers de Québécois portent un nom acadien et ils le découvrent souvent en effectuant leur arbre généalogique.
Ce fait mérite une attention particulière. Tout comme en Louisiane, nombreux sont les Acadiens qui, fuyant la déportation et en errance après avoir été déportés, ont choisi le Québec comme lieu de refuge.
Deux courants de migration des Acadiens atteignent le Québec au 18e siècle. Le courant après 1755, qui est la migration des réfugiés qui échappaient à la poursuite des Anglais en Acadie et le courant de migration des déportés qui revinrent de leur lieu de déportation après 1763.
Au 18e siècle, les réglons de Gaspésie, Îles-de-la-Madeleine, Mauricie, Chaudières/Appalaches, Lanaudière et Montérégie connurent une implantation acadienne. Les régions du Bas St-Laurent, Québec et Montréal furent davantage des lieux de passage que des lieux d’implantation.
Le 19e et le 20e siècle, pour leur part, sont des périodes d’expansion des villages formés originellement par ces Acadiens. Ce sont également des périodes de développement dans les nouvelles régions du Québec comme les Bois-Francs, la Côte-Nord et l’Abitibi où des gens d’origine acadienne occupent une place importante. Montréal recevra également un apport d’Acadiens. Nous ne pourrons ici faire l’inventaire de toutes les paroisses qui ont reçu des Acadiens, mais nous verrons à travers ces régions l’impact de l’arrivée et de la présence acadienne.
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En Gaspésie, principalement dans la Baie-des-Chaleurs, les Acadiens trouvent refuge dès 1758 à l’embouchure de la rivière Ristigouche où se trouve le poste français de Petite-Rochelle, commandé par François Bourdon.
Les Acadiens se sont rendus à Restigouche avec des embarcations de fortune en longeant les côtes ou en suivant le cours des rivières en compagnie d’Amérindiens.
Le recensement fait par le commissaire Bizagier en 1760 dénombre 1003 personnes à Restigouche. On peut y lire, entre autres, les noms de Charles Dugas, Alexandre LeBlanc, Jean Arseneau, Pierre Poirier, Ambrolse Comeau et Alexis Theriau.
Après la bataille navale de la Ristigouche en 1760, les Britanniques détruisent un grand nombre de bâtiments provisoires situés dans l’établissement acadien de Petite-Rochelle. Plusieurs réfugiés acadiens quittent alors la région pour Québec tandis que les autres laissent les environs de la rivière Ristigouche pour essaimer le long des deux rives de la Baie-des-Chaleurs. Ils iront fonder les villages de Bonaventure et de Carleton. En 1774, les 81 Acadiens, que Charles Robin a ramenés de France à la Baie-des-Chaleurs sur ses navires, viendront augmenter la population acadienne.
En 1780, un autre village est fondé par des Acadiens en Gaspésie. il s’agit de Saint-Alexis dans la vallée de la Matapédia. Ce sont des Acadiens de Rustico, une paroisse acadienne de la rive nord de l’Ile-du-Prince-Édouard qui en sont les précurseurs. Ceux-ci sont invités à profiter des offres alléchantes pour des terres à coloniser au Québec, alors que cela ne leur était pas permis à l’île-du-Prince-Édouard.
Des personnalités telles que l’historien, généalogiste et politicien Bona Arsenault, les comédiennes Nicole LeBlanc et Geneviève Bujold, ainsi que le cycliste Alert LeBlanc, sont des gens de la Gaspésie qui ont des ancêtres acadiens.
Des traits particuliers se retrouvent chez les descendants acadiens, et ce, surtout au niveau de la langue. Un sentiment d’appartenance culturelle est encore présent dans la Baie-des-Chaleurs quand on y voit le Musée acadien du Québec à Bonaventure et la célébration de la fête nationale des Acadiens le 15 août.
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Les premiers habitants des Îles-de-la-Madeleine sont en grande partie des Acadiens. Ils viennent de l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard) en 1765, comme engagés de Richard Gridley. Ce colonel de l’armée britannique devenu seigneur des Îles, ambitionnait de s’enrichir de la chasse aux loups marins et de la pêche aux homards. Les 22 engagés de 1765, des Boudreau, Arseneau, Poirier et Chiasson, allaient devenir l’instrument de fortune de Gridley.
En 1793, un autre groupe d’Acadiens arrive aux Îles-de-la-Madeleine avec l’abbé Jean Baptiste Allain. Ils fuyaient les Iles St-Pierre et Miquelon où deux camps farouchement opposés s’y retrouvaient. Les Acadiens, pour la plupart antirévolutionnaires en raison de leur attachement au clergé catholique, devaient fuir les Îles françaises où les sympathisants de la Révolution étaient en position de force. C’est ainsi qu’arrivèrent des Vigneau, Cyr, LeBlanc, Hébert et Thériault. C’est surtout autour du Havre-Aubert que s’installèrent ces réfugiés de St-Pierre et Miquelon pour former ce qui ressemblait déjà à un village au pied des collines de la Demoiselle.
Un système de répression s’installa aux îles avec Gridley et dura jusqu’en 1787. Il se poursuivit avec un autre seigneur du nom d'Isaac Coffin qui refusa de reconnaître les prétentions des Acadiens à la propriété de leurs terres et qui exigea de ceux-ci des redevances élevées pour les terres occupées. Ce n’est qu’en 1895, grâce à une loi, que les Acadiens purent acheter leurs terres. Ce qu’ils firent avec peu d’empressement étant donné leur manque de ressources financières.
Ces répressions constantes aux Îles-de-la-Madeleine ont provoqué le départ de plusieurs Acadiens qui immigrèrent un peu partout au Québec pour bâtir de nouveaux villages en espérant un meilleur avenir.
Les Acadiens des Îles-de-la-Madeleine s’expatrièrent vers la Baie Saint-Georges à Terre-Neuve en 1849, vers la Côte-Nord entre 1853 et 1865, vers la Beauce en 1885, à Lac au Saumon dans la Vallée de la Matapédia en 1896, au Saguenay, particulièrement Kénogami (Jonquière depuis 1975) en 1912-13, et finalement en Abitibi/Témiscamingue à l’île Népawa en 1941-42.
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Certains Acadiens fuirent la déportation à pied. C’est ainsi qu’un groupe, dirigé par Michel Bergeron en 1758, fuit vers le lac Témiscouata en passant par le chemin du portage et atteint Cacouna après plusieurs mois.
Finalement, ces Acadiens se rendent à Québec (Île d’Orléans) et aboutissent à Bécancour en 1759. Quelques-uns s’arrêtent en cours de route et prennent racine à Kamouraska. Le meilleur signe de l’implantation acadienne à Kamouraska est une technique d’agriculture typique, les aboiteaux.
D’autres groupes passent par Québec et laissent des traces telles que ces 300 Acadiens décédés de la picote en 1757-58.
Le plus grand nombre d’Acadiens déportés arrive à Québec après 1765. Deux importants groupes arrivent du Massachusetts en 1766, après que le général Murray eut offert des terres aux immigrants pour relancer l’économie décimée par la guerre.
Même si un grand nombre d’Acadiens sont venus à Québec durant cette période, dans la majorité des cas, ils repartirent vers d’autres régions.
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La région de la Mauricie est un important lieu de refuge pour les Acadiens au 18e siècle. Trois-Rivières, Yamachiche, Pointe-du-Lac, Nicolet, Batiscan et Bécancour reçoivent d’importants contingents d'Acadiens qui sont passés par Québec ou Cacouna en 1758, soit ils arrivèrent directement de leur lieu d'exil après 1766.
Le village de Yamachiche reçut 21 familles qui arrivèrent à bord d'une goélette en juillet 1767. Au fil des ans, le village reçut 42 (ou 43) familles acadiennes, soit 192 personnes. La population démontra beaucoup de compassion et de générosité envers eux parce qu'ils trimaient dur et s'entraidaient comme dans leur pays d'origine. Ils reçurent des concessions du seigneur Lesieur et ils baptisèrent deux rangs: La Grande Acadie et la Petite Acadie. Parmi eux se trouvaient des Benoit, Doucet, Landry, LeBlanc, Melanson, Pellerin, Thibault, Thibodeau, Trahan, Vincent et bien d'autres.
Parmi ces réfugiés se trouvent les Hébert (Joseph, Jean-Baptiste, Honoré et Étienne) qui ont été déportés en Virginie. Ils reviennent de leur exil et s'installent à St-Grégoire. Des premiers Hébert suivra toute la lignée d'Hébert un peu partout au Québec, tels que le sculpteur Louis-Philippe et ses deux fils Henri et Adrien, l’écrivaine Anne Hébert, ainsi que le sénateur Jacques Hébert.
Le village de St-Grégoire de Nicolet fut fondé par des Acadiens et il garde encore dans le nom de ses rues (rue Béliveau, rue Landry, rue Cormier, boulevard Port-Royal et des Acadiens) le souvenir du passage et de l'implantation de ceux-ci dans ce coin de pays.
Une réalisation acadienne pour St-Grégoire est l'implantation de la communauté des religieuses de l'Assomption de la Sainte-Vierge en 1853 dont trois des quatre soeurs fondatrices sont des Acadiennes. Il s'agit de Léocadie Bourgeois, Mathilde Leduc et Julie Héon. Depuis la fondation, on compte des centaines de ses membres qui ont une ascendance acadienne.
Au 19e siècle, les Acadiens essaimeront à partir de la région Trois-Rivières, Nicolet et St-Grégoire vers les Bois-Francs et l'Estrie. Par exemple, la paroisse Saint-Louis de Blandford dans les Bois Francs fondée en 1825 par Charles Héon, et Wotton dans l'Estrie fondée en 1850.
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La région de Lanaudière est probablement l'une de celles qui gardent le plus de souvenirs tangibles de cette présence acadienne, et ce, jusqu’à aujourd'hui. On retrouve parmi la population une grande fierté du fait d'être d'origine acadienne et de nombreuses personnes conservent des reliques des premiers ancêtres Acadiens arrivés dans la région.
De retour de leur exil à Boston, des Acadiens seront accueillis dans Lanaudière par les seigneurs de Saint-Sulpice, au «Portage» (L'Assomption). Rapidement, ils s'installent à «L'Achigan» (L’Épiphanie), à St-Sulpice et surtout à Saint-Jacques. Ils seront les fondateurs de cette paroisse qui portera successivement les noms de «Nouvelle-Acadie», Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie, «St-Jacques-de-l'Achigan» et finalement Saint-Jacques-de-Montcalm.
On retrouve aujourd'hui à St-Jacques de nombreux patronymes acadiens tels que les Gaudet, Mireault, Bourgeois, Lord et Landry. Une troupe de danse folklorique rappelle également ses origines par son nom: Les Petits Pas Jacadiens.
Les Acadiens ont débordé dans toutes les localités environnantes, y compris Joliette et Rawdon. Mais c'est surtout Sainte-Marie-Salomé qui s'affiche comme le foyer des Acadiens.
Lanaudière possède ainsi une colonie acadienne qui s'illustra, entre autres, par le travail artisanal de certaines familles spécialisées dans la confection de la fameuse ceinture fléchée, dite de l'Assomption, aux motifs éclairs et flammes. Un motif porte d'ailleurs le nom d'«Acadienne». On retient comme artisanes, les noms de Elizabeth Mireault de Ste-Marie-Salomée, Marie Forest, Domitille Mireault et Marie Gaudet (madame Odilon Vigneault).
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Les paroisses de Lotdinière, Beaumont, Cap St-lgnace, Montmagny, St-Charles, St-Joseph et St-Vallier accueillent également des réfugiés acadiens.
Les Acadiens de Bellechasse se rattachent au groupe d'Acadiens venus de Mirarnichi et de l'île St-Jean pour échapper à la déportation. Ils s'établissent en grand nombre au fief Livaudière appelé communément Nouvelle-Cadie et qui allait devenir Saint-Gervais en 1780. Très peu sont demeurés à Saint-Gervais. Ils ont vendu leur terre et se sont établis ailleurs dans les environs. C'est pourquoi la paroisse de St-Gervais demeure assez silencieuse sur ses origines, même si elle est d'origine acadienne. La fondation de St-Gervais par des Acadiens a été soulignée lors du bicentenaire de la paroisse mais depuis, peu des recherches se poursuivent. Un drapeau acadien dans les armoiries du village conserve par contre un souvenir de ses fondateurs.
En 1893, l'abbé Boutin, desservant la Côte-Nord, entreprend d'intéresser les Acadiens a un établissement plus avantageux dans la Beauce. Une cinquantaine de familles de Natashquan et des environs s'installent alors dans la nouvelle paroisse de Saint-Théophile. Même si peu d'Acadiens y sont demeurés, la terre n'étant pas très favorable à l'agriculture, St-Théophile demeure un lien de passage acadien au Québec.
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À partir de 1767, des Acadiens reviennent d'exil de la Nouvelle-Angleterre par voie d'eau via la rivière Hudson, le lac Champlain et la rivière Richelieu. Beaucoup s'installent dans la Vallée du Richelieu (St-Denis, St-Charles, St-Jean) et fondent une paroisse dont le nom «L'Acadie» est très révélateur de l'origine de son peuplement. D'autres iront s'installer à St-Ours, Laprairie, Yamaska et St-Antoine.
À St-Denis, ce sont deux Acadiens, Louis Robichaud et Simon Thibodeau, qui sont à l'origine de l'industrie de la céramique. Pendant leur exil, Ils ont vécu dans la région de Philadelphie au moment où la production de céramique était très forte. Les liens familiaux sont très serrés dans la confrérie des potiers, ce qui explique le rôle important joué par les Acadiens dans la région de Saint-Denis.
Une autre piste intéressante dans l'histoire de la Montérégie est le fait que des Acadiens ont participé aux rébellions de 1837-38 et que certains ont même donné leur vie comme Patriotes. Leurs noms figurent sur les monuments des Patriotes à Saint-Charles et St-Denis. Un nom à retenir est celui de Louis Bourdages, un officier de la milice, lieutenant de Papineau et député de St-Denis.
La proximité des grandes villes et la mobilité de la population ont contribué à diluer la culture acadienne dans cette région. Le souvenir des Acadiens est surtout présent dans le monument patrimonial qu'est l'église de l'Acadie construite par les descendants acadiens et dans l'oeuvre de Napoléon Bourassa «Jacques et Marie» où les divers épisodes du roman historique se déroulent à La Prairie en 1768, dont un des personnages principaux est Marie Landry, une Acadienne.
Les fêtes du bicentenaire de l'Acadie en 1982 ont ravivé une certaine fierté à l'appartenance acadienne. Des circuits patrimoniaux se sont développés et des gens font des recherches sur les familles acadiennes. En 1989, un rassemblement des Trahan d'Amérique réunissait environ 300 personnes à St-Jean sur Richelieu.
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C'est surtout dans la deuxième moitié du 19e siècle que les Acadiens viennent s'enraciner dans cette région. En majorité originaire des Îles-de-la-Madeleine, ils décident d'émigrer sur la Côte-Nord pensant qu'ils n'auraient plus à souffrir des seigneurs exploiteurs. La disette des années 1847-48 aux Îles-de-la-Madeleine en décida plusieurs à partir. C’est en 1854 qu'arrivent les premières familles à Kegaska. Par la suite, ils s'installent à Natashquan, Pointe-aux-Esquimaux (Havre St-Pierre) et dans la grande seigneurie de Mingan.
Placide Vigneau, gardien de phare de l'île aux Perroquets de 1892 à 1920, devient chroniqueur et historien de la Côte-Nord en relatant la vie quotidienne à Havre St-Pierre, ainsi que des réflexions inspirées par les événements. Il estime à environ 120, le nombre de familles qui émigrèrent des Îles-de-la-Madeleine sur la Côte-Nord. Ses écrits, dont le but premier était de fixer la tradition orale, sont une source inestimable de renseignements pour l'histoire de la Côte-Nord.
Un autre personnage important dans l’histoire de la Côte-Nord est certainement Napoléon Alexandre Comeau (1846-1923), un Acadien qui laissera son nom à la ville de Baie-Comeau. Ce qui le distingue particulièrement, ce sont ses compétences très diverses et sa personnalité profondément humaniste. Il est reconnu comme médecin, sauveteur et naturaliste. Sur une distance de plusieurs centaines de kilomètres, Comeau était le seul qui possédait des connaissances en médecine. En 1886, il effectua un sauvetage célèbre sur les glaces du fleuve St-Laurent qui lui valut l’admiration de plusieurs organisations.
Aujourd’hui, la Minganie fête son héritage acadien avec le Festival acadien de Havre St-Pierre. Parmi les descendants Acadiens connus de la Côte-Nord, nous ne pouvons passer sous silence, Gilles Vigneault et Roland Jomphe.
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Nous avons très peu de renseignements sur l’arrivée d’Acadiens à Montréal au 18e siècle. Très souvent, ce sont des individus et non des groupes. Ils étaient de passage ou arrivaient du Richelieu et d’autres régions du Québec.
Plusieurs Acadiens originaires de St-Jacques ont fait leur marque à Montréal tel Nazaire Dupuis qui lança l’entreprise très connue à travers tout le Québec; les magasins Dupuis et Frères en 1868.
Entre 1912 et 1920, la paroisse de Verdun accueille de nombreux Acadiens grâce à l’initiative du curé Joseph Arsène Richard. Des Acadiens de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et des Maritimes viennent habiter Verdun attirés par la propagande de ce curé.
D’autres personnalités acadiennes se rattachent à Montréal dans l’histoire tels le peintre caricaturiste Albéric Bourgeois, l'architecte Ernest Cormier, le politicien Marcel Léger et la comédienne Juliette Béliveau, pour en nommer quelques-uns.
Plus près de nous, nous avons les hockeyeurs Jean Béliveau et Maurice Richard,l'ancien maire de Montréal Pierre Bourque, ainsi que le grand couturier Michel Robichaud.
Aujourd’hui, la Fédération acadienne du Québec, qui a son siège social à Montréal, regroupe les Acadiens de Montréal dans toutes les sphères d’activité.
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Le lac St-Jean doit la fondation la paroisse «d'Hébertville» au curé Acadien Nicolas Tolentin Hébert qui, en 1849, fonda la société du curé Hébert dans les comtés de L’lslet et de Kamouraska pour coloniser la Vallée du lac St-Jean. Dans chaque paroisse, des actionnaires formèrent un comité local qui s’occupait de recruter des membres. Une action donnait droit à un lot de cent acres partiellement défriché muni d’une bâtisse. Après cinq ans, la société fut dissoute et les lots distribués par tirage au sort. Hébertville devint vite le point de chute pour atteindre les autres terres du lac St-Jean. Elle sera le centre d’approvisionnement et de communication jusqu’au nouveau tracé de la route par Jonquière.
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Reférence :
Extrait de Journal officiel du Congrès Mondial Acadien 1994, par Louise Cyr conservatrice au Musée Acadien du Québec à Bonaventure
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